Les 6 crimes imaginaires, sortir de sa culpabilité, c’est possible  JOUR 4

Aujourd’hui, nous arrivons à la fin de la présentation des 6 crimes imaginaires, si vous prenez le train en marche :

 et que vous avez envie  d’en savoir plus sur la manière dont ce sentiment de culpabilité a pris racine en vous,  cliquez ici.

 Pour découvrir le crime imaginaire n 1 Surpasser les membres de sa famille + exercice pour se libérer de cette croyance limitante et erronée, c’est par là . 

Puis le   n 2 Etre un fardeau + exercice pour se libérer de cette croyance limitante et erronée, on clique par là .

Ensuite le n 3  Voler l’amour de ses parents et le n 4 Abandonner ses parents c’est par ici,.

Et en fin nous arrivons au n 5 :

Trahir les siens – Crime imaginaire n 5les-6-crimes-imaginaires-esther-guerin

La  personne se sent coupable de ce crime si elle a le sentiment d’avoir déçu les espoirs et les attentes de ses parents.  Peut être a t elle également,  » enfreint les règles familiales » en ayant des opinions politiques ou religieuses différentes ou en choisissant un métier à l’opposé de celui qu’auraient espéré ses parents. Ceux-ci sont  donc déçus de ce qu’est devenu leur enfant réel par rapport à l’enfant dont ils rêvaient. La manière la plus fréquente de trahir les siens est de se montrer critique envers eux. Certains parents refusent toute critique, ou en sont bouleversés, alors qu’après tout ils ne sont pas parfaits et sont critiquables. Même devenu adulte, l’enfant n’ose ni admettre les défauts de ses parents,  ni casser leur image idéalisée. De plus, commencer une relation d’aide ou une thérapie semble pour certains une trahison à l’égard de leurs parents : ils ont du mal à reconnaître que ceux-ci ont parfois mal agi envers eux. Le sentiment se traduira par une impression constante d’avoir déçu les espoirs et les attentes de « ses parents »

les-6-crimes-imaginaires-esther-guerinEtre fondamentalement mauvais – Crime imaginaire n 6

Certains parents voudraient que leur enfant soit parfait, avant même qu’il ait grandi. Un enfant de trois ans qui laisse tomber une assiette s’entend dire qu’il est méchant, alors qu’il est seulement maladroit. Lorsque ces remarques dévalorisantes sont répétées durant des années, l’enfant en conclut qu’il est réellement et foncièrement mauvais. Plus un enfant est négligé affectivement, mal traité physiquement, voire abusé sexuellement, plus il est convaincu qu’il n’est pas aimé parce qu’il n’est pas digne de l’être. Un enfant serait terrifié d’admettre que ses parents sont psychologiquement perturbés ou pervers, il prend donc tout le blâme sur lui. Cette conviction qu’il est fondamentalement mauvais n’est pas transmise uniquement par les parents : les frères et sœurs, les professeurs, la société dans son ensemble, jouent aussi un rôle. Vous arrive t il de vous sentir coupable de ne pas avoir été parfaits pour vos parents ?

Il est possible qu’une personne se sente coupable de plusieurs crimes imaginaires à la fois comme par exemple :

Madame  X, qui est médecin, et se reproche : 

  • d’avoir surpassé son père qui était ouvrier en réussissant mieux que lui professionnellement. (Crime 1, surpasser les membres de sa famille)
  • puis d’avoir abandonné sa mère pour suivre ses études médicales.(crime 4 Abandonner ses parents)
  • mais aussi d’avoir été un fardeau pour elle. (Crime imaginaire 2)
  • et en plus d’avoir volé son amour parce que sa mère la préférait à sa jeune sœur moins douée. (crime 3 Voler l’amour de ses parents)

    Cela fait fait sens ? Résonne en vous ?

    Je vous propose un exercice pour sortir de votre sentiment (senti – ment ) de culpabilité lié au crime imaginaire 5 « Trahir les siens » et au crime n 6 « Etre fondamentalement mauvais » Pour chaque crime imaginaire identifié, il vous est demandé de refaire l’exercice en totalité. La structure reste la même pour les 6 crimes.

    1 Décrivez la situation pour laquelle vous vous sentez coupable :

    Exemple : je n’ose pas parler argent avec mes parents et dire combien je gagne car je sais que mes revenus sont 4 fois supérieur aux leurs

    BESOINS 

    2 Lorsque vous vivez cette culpabilité, cela vous empêche :

    2/1 DE FAIRE 

    Exemple : de faire des projets

    2/2 D’AVOIR

    Exemple : des rapports d’égaux à égaux  (ego ?!)

    3/2 D’ ÊTRE

    Exemple : de me sentir libre avec eux, d’être authentique, d’être moi même

    PROBLÈME esther-guerin-les-6-crimes-imaginaires

    3 Le fait de ne pas pouvoir ( reprendre vos réponses 2/1- 2/2- 2/3) vous fait vous sentir comment ? Répondre uniquement avec des adjectifs

    Exemple : Le fait de ne pas pouvoir faire des projets, d’avoir des rapports d’égaux à égaux, de me sentir libre  avec eux, d’être authentique me fait me sentir : agacée, colérique.

    ACCUEIL

    Je me sens coupable de me sentir (reprendre réponse n3) agacée et colérique dans la situation mentionnée au (réponse 1) quand je n’ose pas parler argent avec mes parents et dire combien je gagne. Je me donne le droit de me sentir coupable de (réponse 3) d’être agacée et colérique je ne me juge pas, je ne me condamne pas,  je m’autorise à me sentir comme cela dans mon corps, mon être et mon esprit. J’accueille totalement cette culpabilité.

    GRATITUDE : Merci mon Dieu, mon Maître Intérieur (nommez en fonction de vos croyances) de m’aider à régler cela.

    Prendre 3 grandes inspirations pour intégrer ce que vous venez de découvrir…

    Conclusion : plus vous accepterez que pour le moment vous avez le Droit d’avoir ce sentiment de culpabilité, ces croyances limitantes, ces peurs, plus la paix et l’harmonie  s’installeront  en vous et de par ce fait votre sentiment de culpabilité diminuera, vous pourrez donc agir ETRE et agir en fonction de vous besoins (réponse 2)

A SAVOIR :

Le processus qui permet de  devenir conscient de ces fausses culpabilités jusqu’alors inconscientes, est complexe. Cela peut prendre du temps. Mais c’est en comprenant peu à peu ce qui vous « est arrivé étant enfant », que vous pourrez comprendre  ces crimes imaginaires et, par conséquent, vous en  absoudre. Au fur et à mesure que se relâchera l’emprise de vos sentiments de culpabilité, les conduites d’échec, d’autopunition, de sabotage du succès et d’inaptitude au bonheur régresseront d’autant.  Soyez cependant être assuré(e) qu’avec le temps, le changement s’opérera. Tous ces croyances limitantes et destructrices peuvent être difficile à conscientiser ; dans ce cas , vous pouvez envisager un travail d’accompagnement.

Se libérer de la  » fausse  » culpabilité est un processus de longue haleine, mais la récompense est grande, puisqu’il s’agit de la liberté d’être soi même.

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